Pathologies des paupières

Pathologies des paupières


Ptosis, ectropion, entropion, blépharoplastie supérieure, tumeurs palpébrales malignes et bénignes, carcinome, blépharospasme, hémispasme facial, chalazion, orgelet, blépharite, orbitopathie dysthyroïdienne.

PTOSIS 


Le ptosis correspond à une chute d’une paupière supérieure.


Les causes peuvent être multiples : relâchement des tissus, musculaire, nerveuse ou de naissance.


Le traitement consiste dans la majeure partie des cas en la chirurgie.


Trois grands types de chirurgie sont faisables : réinsertion par voie de pli (vois externe), mullerectomie (voie interne) ou suspension frontale (voie externe).


Votre chirurgien choisira la technique la plus adaptée.


Photos de chirurgie par le Dr LE Laurent

Chirurgie ptosis
Chirurgie ptosis


ENTROPION

 

L'entropion correspond à une rotation interne du bord libre de la paupière inférieure.


Les causes peuvent être multiples : relâchement des tissus, cicatriciel ou de naissance.


Le traitement consiste dans la majeure partie des cas en la chirurgie.


Trois grands types de chirurgie sont faisables : canthopexie externe, orbiculectomie ou fractures tarsales.

Entropion


 

ECTROPION

 

L'ectropion correspond à une rotation externe du bord libre de la paupière inférieure


Les causes peuvent être multiples : relâchement des tissus, cicatriciel ou de naissance


Le traitement consiste dans la majeure partie des cas en la chirurgie


Trois grands types de chirurgie sont faisables : canthopexie externe, réinsertion des rétracteurs ou lambeau cutané


Photos de chirurgie par le Dr LE Laurent

Ectropion
Ectropion


BLEPHAROPLASTIE SUPERIEURE

 

Le but est d'enlever un excédent cutanée gênant le champs visuel (à plus de 30° pour les blépharoplasties curatives.


Le traitement consiste en la chirurgie en enlevant l'excédent cutané de la paupière supérieure


Photos de chirurgie par le Dr LE Laurent

Blépharoplastie
Blépharoplastie

BLEPHAROSPASME

 

Contraction involontaire des paupières 


Le traitement consiste à l'injection de toxine botulinique à but curatif


L'efficacité du traitement débute 10 jours environ après l'injection


 

HEMISPASME FACIAL

 

Contraction involontaire de la moitié du visage 


Une IRM de l'angle ponto-cérébelleux doit être réalisée afin d'éliminer un conflit vasculo-nerveux ou une lésion compressive.


S'il n'y a pas de cause, le traitement consiste à l'injection de toxine botulinique à but curatif


L'efficacité du traitement débute 10 jours environ après l'injection


 

CHIRURGIE DU BLEPHAROSPASME

 

Contraction involontaire des paupières (blépharospasme)


Le traitement consiste à l'injection de toxine botulinique à but curatif


L'efficacité du traitement débute 10 jours environs après l'injection


Dans des cas de blépharospasme résistant à la toxine, le blépharospasme peut être traité par une orbiculectomie. Ce traitement consiste à l'ablation du muscle orbiculaire qui se contracte



TUMEURS PALPEBRALES BENIGNES

 

Ces lésions sont multiples : angiomes, papillomes, nævus, xanthélasma ...


Le traitement consiste à l'ablation de la lésion. Une reconstruction par une greffe ou un lambeau peut être nécessaire. La lésion sera automatiquement examiné par un médecin anatomopathologiste.


 


TUMEURS PALPEBRALES MALIGNES

 

Ces lésions sont multiples : carcinome baso-cellulaire, carcinome spino-cellulaire, mélanome, adénocarcinome


Le traitement consiste à l'ablation de la lésion. Dans le même temps, un examen EXTEMPORANE est réalisé et ceci est un point essentiel car votre chirurgien sait en direct si la lésion a été enlevée en totalité. Une reconstruction par une greffe ou un lambeau est souvent nécessaire. La lésion sera automatiquement examinée par un médecin anatomopathologiste afin de confirmer le diagnostic et les marges saines.


Photos de chirurgie par le Dr LE Laurent

Chirurgie tumeur paupières
Chirurgie tumeur paupières

CHALAZION

 

DIAGNOSTIC


Les circonstances de découverte :

  • Un kyste indolore au stade enkysté.
  • Une tuméfaction palpébrale douloureuse au stade aigu.
  • Baisse d’acuité visuelle par astigmatisme induit par le chalazion.


L’examen clinique :

  • Deux présentations cliniques :
  • Au STADE INFLAMMATOIRE : nodule du tarse chaud, rouge et douloureux à la palpation.
  • Au STADE ENKYSTE : nodule ferme et indolore.


EVOLUTION


  • Le plus souvent favorable avec disparition du nodule sous traitement médical ou chirurgical.
  • Les récidives sont fréquentes et le patient doit être prévenu de ce risque.


DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL


  • Eliminer devant tout chalazion un carcinome spino et basocellulaire.

 

TRAITEMENT


En phase aiguë : le traitement est médical et comprend une pommade anti-inflammatoire et antibiotique :

  • Sterdex® : 1 application 2 fois par jour pendant 10 jours après avoir éliminé des antécédents d’herpès oculaire et/ou une ulcération cornéenne dendritique prenant la fluorescéine.
  • Ce traitement peut faire totalement régresser le chalazion, sinon une incision chirurgicale à froid est programmée après vérification du bilan d’hémostase.


Au stade enkysté :

  • Un traitement chirurgical est proposé au patient après vérification de son temps de saignement et de son bilan d’hémostase.
  • On incise en regard du chalazion et on évacue le contenu graisseux à l’aide d’une curette. Une antibio-corticothérapie locale (Sterdex®) est prescrite en post opératoire matin et soir pendant 10 jours.


Il faudra systématiquement apprendre au patient des règles d’hygiène palpébrale afin d’éviter la récidive :

  • Appliquer sur les paupières un gant imbibé d’eau tiède pendant 5 minutes, matin et soir.
  • Puis, à l’aide de l’index et du pouce, on masse le bord libre des paupières pour évacuer le contenu des glandes Meibomius qui est essuyé à l’aide d’une compresse sèche associée à du Bléphagel® ou d’une compresse prête à emploi de type Bléphaclean® .

 


ORGELET

 

DEFINITION


C’est une INFECTION BACTERIENNE AIGUË, le plus souvent à STAPHYLOCCUS AUREUS, d’une ou plusieurs GLANDES DE ZEIS OU DE MOLL


DIAGNOSTIC POSITIF


Le terrain :

  • Les facteurs favorisants sont le diabète, une acné, une meibomite, une blépharite.

 

Les circonstances de découverte :

  • La douleur. C’est le principal motif de consultation. Elle est palpébrale, localisée et unilatérale.
  • Un œdème palpébral.
  • Un écoulement de pus par l’œil ou par les paupières par perforation spontanée ou iatrogène de l’orgelet.

 

L’examen clinique :

  • Le diagnostic est clinique.
  • Il objective un NODULE DOULOUREUX ET INFLAMMATOIRE (chaud, rouge) du bord libre palpébral centré par un point purulent. Cette tuméfaction est CENTREE PAR UN CIL +++.


EVOLUTION


  • Après drainage du pus les symptômes disparaissent rapidement.
  • La récidive est fréquente et le patient doit en être averti.


TRAITEMENT


Il repose sur :

  • Un antibiotique antistaphylococcique local, comme l’acide fusidique, les tétracyclines, les aminosides ou la rifamycine sous forme gel ou pommade pendant 8 jours.
  • L’administration d’un ANTIBIO-CORTICOÏDE STERDEX® PEUT ETRE DISCUTEE DANS DES FORMES TRES INFLAMMATOIRES, MAIS N’APPORTE PAS D’AVANTAGE DANS LES AUTRES CAS.

L’incision chirurgicale est rarement indiquée et est réservée aux orgelets résistants au traitement médical.



BLEPHARITE

 

La blépharite est une inflammation des paupières.

Les symptômes sont : yeux rouges, sensation de brûlure, sensation de corps étranger au réveil, démangeaisons, épaississement et rougeurs des bords de la paupière, larmoiement excessif, chalazion à répétition.


ORBITOPATHIE DYSTHYROIDIENNE

 

  • L’orbitopathie dysthyroïdienne est une inflammation des muscles et de la graisse orbitaires en lien avec une pathologie de la thyroïde comme la maladie de Basedow.
  • Les symptômes sont une rougeur des yeux, des paupières gonflées, une exophtalmie des yeux (poussés en avant), une rétraction des paupières supérieures, une diplopie (vision double) du à une hypertrophie des muscles de l’œil, une vision double et parfois des compressions du nerf optique.
  • L’examen ophtalmologique doit se concentrer sur : les paupières, l’orbite et les muscles oculomoteurs.
  • Les traitements sont : le traitement de la thyroïde, la cortisone, et le traitement chirurgical si nécessaire : décompression orbitaire, traitement chirurgical des paupières, traitement du strabisme.


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